Disque Offenbach, le diabolique

Offenbach, le diabolique (Maguelone)


Quatrième enregistrement (live) de Musiac Nigella

Surnommé « Le petit Mozart des Champs-Elysées » pour sa période de jeune virtuose précoce, pour sa passion pour les voix, pour sa capacité à écrire une ligne mélodique à la fois simple et totalement inimitable, mais aussi pour sa productivité frénétique (27 opérettes sur la seule période des Bouffes-Parisiens entre 1855 et 1860), l’œuvre d’Offenbach est aujourd’hui sur l’affiche de tous les grands théâtres du monde entier. Mais, occultées par ses grandes œuvres qui font partie du répertoire lyrique incontournable comme Les Contes d’Hoffmann, La Vie parisienne ou La Grande Duchesse de Gérolstein, on oublie trop souvent les opérettes en un acte qu’Offenbach a composés pour son Théâtre des Bouffes-Parisiens pour lequel il obtient l’autorisation d’y produire des spectacles pendant cinq ans à condition de respecter les règles strictes imposées par le ministère pour ses futures créations, à savoir : ne contenir qu’un seul acte, et ne jamais dépasser quatre personnages. Offenbach respecte ces contraintes (on peut aisément y voir le résultat du lobbying des « grandes maisons » voulant l’empêcher d’attirer davantage de public dans son théâtre), non sans oublier de dénoncer leur absurdité en y intégrant parfois un cinquième personnage « muet » comme c’est le cas dans Croquefer ou le dernier des paladins ou justement dans Les Trois baisers du diable (l’enfant reste muet pendant toute l’œuvre), jusqu’à ce que le gouvernement lève ces restrictions en 1858.

Enregistrés lors de la production « Quand le diable frappe à la porte » en mars 2021 à l’Athénée, Théâtre Louis-Jouvet, c’est le premier enregistrement mondial l’oeuvre.


Prix : 15€ (Port compris)

Takénori Némoto parle des Trois baisers du diable

Jacques Offenbach

Les Trois baisers du diable, opéra en un acte
Version pour chanteurs, violon violoncelle, flûte, clarinette et piano de Takénori Némoto

Takénori Némoto, direction musicale & transcription


Mélanie Boisvert, soprano / Jeanne
Odile Heimburger, soprano / Georges
Benoît Rameau, ténor / Jascque
Antoine Philippot, baryton / Gaspard


Didier Brouillet, ingénieur de son

Ensemble Musica Nigella

Anne-Cécile Cuniot / Yua Souverbie (en alternance), flûte
François Miquel, clarinette
Pablo Schatzman, violon
Annabelle Brey, violoncelle
Emmanuel Christien, piano & chef de chant

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